jeudi 14 juillet 2011

Introduction

Salut, visiteur !
Nous sommes Célia et Jean-Michel et nous avons une passion commune, le voyage.
C'est pour cela que nous effectuons cette année notre premier voyage seuls, sac-à-dos-sur-le-dos-et-pouce-en-l'air !

C'est avec plaisir que nous souhaitons donc partager notre inoubliable expérience avec nos amis et autres.

Nos principales destinations étant respectivement :
- Lomé (chez l'habitant)
- Ouida (Bénin)
- Ganvier (cité lacustre au Bénin)
- Cotonou
- Kara
- Fasao (réserve naturelle au Nord du Togo)
- Kpalimé

Bonne visite !

lundi 11 juillet 2011

Mésaventures

  • Première expérience...

Leçon numéro 1 : ne jamais plus prendre la RAM (Royal Air Maroc) sous aucun prétexte !

Après 9h d'attente à l'aéroport de Lyon où l'on nous a balladé de fausses informations en fausses informations, nous finissons par monter dans l'avion, tous épuisés et mécontents.
Certaines personnes ont carrément pris un billet d'avion avec une autre compagnie (JET4U), d'autres se lamantaient ("c'est toujours comme ça avec la RAM)
Finalement, on a compris la morale de l'histoire : la différence de prix entre Air France et la RAM s'explique par l'attente.

Finalement, nous avons pu dormir 3h en tout et pour tout dans l'hôtel de Casablanca où nous avons été emmenés. Voir photo ci-dessus : dédomagement assuré !

vendredi 10 juin 2011

Les négociations

Il y a une chose qu'il est absolument nécessaire de savoir faire au Togo, c'est ...
....     l'art de négocier.



Je vais essayer dans cet article de vous donner quelques petites ficelles de négociations.


Tout d'abord, essayez dans votre hotel/chez vos amis de demander le prix réel de ce que vous allez acheter, autrement vous devrez estimer vous même la valeur de l'objet et la somme que vous êtes prêts à mettre au max. S'il s'agit d'un guide ou d'un taxi, négocié toujours la somme avant le service, à moins d'être certains du prix !


Une fois que vous avez estimé le prix de l'objet et la somme maximum que vous êtes près à mettre, vous pouvez engager la conversation, dites toujours un prix très inférieurs à votre estimation. Le vendeur vous dira évidemment que ça vaut bien plus que ce que vous avez dit et bien plus que ce que vous avez estimé. Oubliés vos critères d'occidentaux pour les prix, en France par exemple tout est beaucoup plus chère que la valeur réel des objets, par exemple on peut avoir des pantalons pour 7euros au Togo (après négociation soit, 4000 FCFA), une dizaine de mouchoirs en tissus pour 2 euros 50 (soit 2000 FCFA) alors qu'en France cela aurait été respectivement minimum 15 euros et 5 euros.

Le vendeur va donc vous dire un prix bien plus élevé que celui que vous proposez, essayer de jouer sur l'humour, de lui expliquer que ça ne les vaut pas, que vous n'avez pas d'argent même si vous êtes blancs, jouez sur les mimiques du visage (comme la dame sur la photo si dessous qui fait comprendre au vendeur que c'est un voleur), et si la somme qu'il vous demande reste plus élevé que ce que vous êtes près à mettre au maximum, partez, peut-être qu'il reviendra en courrant pour vous donner un nouveau prix !

Lorsqu'on est en Afrique, le blanc paye toujours plus chère que le noir, l'objectif est simplement de ce faire avoir le moins possible, si vous pouvez négocier avec un noir ou une personne du pays, alors c'est encore mieux !

jeudi 9 juin 2011

Les "Zem"

La langue officielle du Togo est le Français, mais entre eux, les Togolais parlent leur langue. Au Sud, ils parlent l'Ewé ou le Mina. "Zem" signifie "Taxi moto" littéralement "Emmène-moi vite".
Les villes togolaises ne disposent pas de transports en commun, tout fonctionne donc par :
- Taxi voiture
- Taxi moto
- Taxi brousse

Pour la couche de la population plus aisée, les 4X4 sont bien appropriés, vu l'état des routes (désastreux !) qui sont de surcroix en travaux.

Les auteurs des livres touristiques sont unanimes :  les Zem sont à éviter tant que possible car ils sont "au mieux décoiffant, au pire suicidaire" (dixit le lonely planet)
Ils sont néanmoins moins chers (généralement quelques centimes d'euros la course) et plus rapides, se faufilant dans les files parfois interminables.
Il est vrai, pourtant, que puisque les feux ne sont pas respectés - et quasiment absents, les ronds points franchement inutiles et les priorités réduites à néant.

mercredi 8 juin 2011

Le marché des fétiches

Au marché des fétiches nous avons vécu notre première arnaque : on nous a fait payer pour l'entrée dans le marché, et la visite, soit disant obligatoires ...
Finalement, ce fut sans regrets car nous avons appris beaucoup de choses, ce qui nous nous aurait manqué sans guide, et qui aurait résumé notre visite à une déambulations entre les plumes de vautour et les têtes de guépards.

La petite anecdote que je tiens à écrire ici et qui résume bien l'état d'esprit des Africains est la suivante. Lorsque nous sommes entrés dans la case du chef féticheur pour "essayer", c'est d'abord à son prétendu "fils" que nous avons eu affaire, un gosse de 15 ans affublé de nike et d'un tee-shirt de football ...
Il a murmuré des paroles "mystiques" pendant que le guide traduisait ce qu'il voulait.
A la fin, il nous a présenté tous les fétiches à vendre (un pour le voyage, un pour l'amour, un pour la félicité ...)



C'est qu'il nous a expliqué que les prix devaient être négociés avec les esprits, qui s'exprimaient à travers les coquillages que le "fils" de l'"ingénieur traducteur des forces vaudoues" tenait en main. 
Manière de laisser la responsabilité des prix aux esprits ... Malin l'africain ! N'empêche que j'ai failli me faire dessus tellement je me retenais de rire ...

Togoville

Après être resté à Lomé pour quelques jours, où nous sommes allés au Grand Marché ou à la plage par exemple, nous avons commencé notre parcours.
La première ville visitée est Togoville. Togoville a eu une place phare au Togo à une époque, d'où son nom.

Nous y avons rencontrés le Prince, ce qui nous a bien surpris étant donné que nous ignorions l'existence même d'une quelconque principauté au Togo.
En arrivant, donc, dans le village, on nous asseoit sur une chaise en face du Prince. Après des silences gênants et des regards vides, on nous explique qu'il faut le saluer. Mais dites-moi quel Européen a déjà salué un prince dans sa vie ? Nous ignorions totalement la procédure !!

Plutôt intimidante sans un premier temps, la visite fut finalement bien instructive. La rencontre du prince consistait en un entretient portant sur Togoville. C'est pourquoi nous avons appris beaucoup.

mercredi 1 juin 2011

Ouidha

Je suis pas tout à fait sur de l'orthographe du nom du lieu, mais ça ne change rien à son importance historique et à sa beauté.





Ouidha est une petite ville côtière du Bénin et c'est dans ce cadre magnifique qu'à eu lieu un des drames de l'Afrique subsaharienne de l'ouest, à savoir, l'esclavage.

Un petit peu d'histoire :

    Contrairement à beaucoup d'idées reçues, ce ne sont pas les blancs qui faisaient des esclaves, les blancs étaient les acheteurs. Pour faire une petite analogie, c'est comme confondre le macrau et le client lorsqu'on parle de prostitution forcée (c'est la nouvelle forme d'esclavage en somme), les deux sont coupables mais n'ont pas les mêmes rôles. Bref, les blancs étaient les clients. Ce sont donc les noirs qui étaient les macs, en effet les rois noirs de la cote (en particulier du royaume de Dahomey) capturait des noirs de clan adverse, de royaume opposé ou toute personne qui pouvait avoir une valeur et les revendaient aux blancs (qui malin... les troquaient contre des choses d'une valeur bien moindre, fusils, savons, miroirs etc.. bref, une force de travail à vie contre des objets que l'on pouvait fabriqué avec cette même force de travail...). De Ouidha partirent plus de 1 millions d'esclaves en direction des Ameriques.  Ils étaient vendus sur la place du village aux européens qui en offraient le plus, puis marchaient le long d'une route de 3km, enchainés et en plein soleil pour se rendre sur la plage. Lieu où se trouve aujourd'hui "La porte du non-retour".

                  

Bref... un lieu chargé d'histoire. C'est aussi un lieu mystique avec une forêt sacrée et le temple des pythons, haut lieu du culte Vodoune (ancêtre du vodou, mais seulement avec de la magie blanche, parait-il...)